5 erreurs à éviter lors de l’utilisation de la vidéo en communication interne
Faire de la vidéo en communication interne ? C’est souvent une très bonne idée, mais une idée qui peut mal tourner si l’on ne prend pas le temps de poser les bons repères.
Depuis plus de 10 ans chez Witty, on accompagne des PME, des ETI et des collectivités dans leurs premières vidéos internes, et on a vu à quel point les erreurs sont rarement techniques. Elles sont culturelles, stratégiques, relationnelles.
On pense faire bien mais on oublie pour qui. On investit beaucoup mais sans penser à l’après. On mise tout sur l’esthétique mais on rate l’intention.
Dans cet article, on partage avec vous les 5 erreurs les plus fréquentes que nous rencontrons et surtout, des manières simples de les éviter, pour que vos vidéos internes deviennent ce qu’elles sont censées être : des leviers d’engagement, de clarté, de lien vivant.
Erreur #1 – Chercher à impressionner au lieu de connecter
Quand on parle de vidéo, beaucoup pensent d’abord à l’image. Et donc : belle lumière, montage léché, effet “wow”.
On se dit qu’il faut frapper fort pour être entendu, mais la vérité, c’est que ce qui impressionne visuellement ne touche pas forcément émotionnellement.
La communication interne n’est pas une vitrine, l’objectif n’est pas de briller, mais bien de toucher, de viser juste. Pour cela, ce qui compte, c’est le message, la sincérité, la connexion humaine.
Une vidéo parfaitement produite mais trop distante laisse les équipes à l’extérieur du message. Alors qu’un message simple, incarné, authentique, même avec une captation modeste, peut créer un vrai impact émotionnel car il est perçu comme une preuve d’attention et pas comme une démonstration.(cf article #3).
🎥 Exemple Witty Un dirigeant hésitait entre une vidéo très scénarisée et un message tourné en une prise au smartphone. On a proposé de tester les deux, et celle filmée au téléphone a généré 4 fois plus de retours spontanés. Pourquoi ? Parce qu’elle ressemblait à l’entreprise. Parce qu’on y sentait une parole simple et vraie.
👉 Le bon réflexe : avant de penser qualité d’image, posez-vous cette question : “Est-ce que je veux impressionner ou transmettre un message ?”
Erreur #2 – Oublier à qui on parle
C’est l’erreur la plus subtile, et pourtant la plus stratégique. Quand on s’adresse “à tout le monde”, on pense être inclusif. Mais en réalité, on devient flou. Et donc… inaudible.
C’est un biais fréquent : on parle “au nom de l’entreprise”, “depuis la direction”, ou “pour tous les collaborateurs”. Pourtant si on ne clarifie pas à qui on veut vraiment s’adresser, on risque de diffuser un message générique, désincarné, sans écho réel.
En communication interne, l’impact d’un message dépend autant de son contenu que de sa cible.
Un manager de terrain n’a pas les mêmes attentes qu’un service RH. Un technicien en mobilité n’a pas le même temps de lecture qu’un cadre administratif. Une équipe en tension n’a pas la même disposition d’écoute qu’une équipe en phase d’élan.
Parler “à tous” est un confort pour l’émetteur mais le risque est quela vidéo diffusée ne soit qu’un bruit de plus, une information qui se rajoute sans avoir de l’impact.
👉 Le bon réflexe : définissez clairement la cible interne de chaque vidéo. Et posez-vous cette double question stratégique : “qu’est-ce que cette personne a besoin de comprendre ? Et qu’a-t-elle besoin de ressentir pour avancer ? ”
Ce ciblage n’est pas un luxe, c’est ce qui transforme une vidéo en levier stratégique.
Erreur #3 – Ne pas penser la diffusion en amont
C’est l’un des angles morts les plus fréquents : on se concentre sur la production, idée, tournage, montage mais on traite la diffusion comme une simple formalité. Un “après”. Une vidéo peut donc être parfaitement pensée, bien tournée, bien montée et complètement invisible.
Pourquoi ? Parce qu’elle est envoyée comme une pièce jointe dans un e-mail générique, ou alors parce qu’elle est postée sur l’intranet, sans contexte, sans moment dédié.
Résultat : peu de vues, peu de réactions, peu d’impact.
En communication interne, la valeur d’un message ne réside pas uniquement dans ce qu’il dit, mais dans comment et quand il est reçu. Une vidéo envoyée par e-mail un vendredi à 17h, ou postée anonymement sur l’intranet sans contexte, aura peu de chances d’engager. Ce n’est pas qu’elle est mauvaise, c’est qu’elle est hors rythme. Or en entreprise, le rythme a un rôle clé.
Il ne suffit pas de produire un bon contenu, il faut créer un vrai temps d’écoute.
Cela signifie :
Choisir le bon moment : en appui d’un lancement, d’une prise de parole managériale, d’un cycle clé
Préparer la réception : teaser, introduction contextuelle, mot d’accompagnement personnalisé
🎥 Chez Witty, on intègre systématiquement la question de la diffusion dès la phase de brief. Pourquoi ? Parce que sans intention de réception, le message reste un fichier parmi tant d’autres. Avec un bon dispositif, il devient un moment clé où on a transmis un message.
👉 Le bon réflexe : dès la conception, demandez-vous :
➤ Où cette vidéo vivra-t-elle ? ➤ À quel moment sera-t-elle la plus utile ? ➤ Et que doit-elle déclencher ?”
Erreur #4 – Tout miser sur un format unique
Lorsqu’un format fonctionne, qu’il reçoit de bons retours ou une belle adhésion, la tentation est grande de le dupliquer, encore et encore. C’est humain, et c’est aussi et surtout un réflexe organisationnel : on sécurise ce qui a marché.
Mais en communication interne, la répétition d’un même format peut rapidement engendrer une lassitude cognitive. Là où l’intention était de fidéliser, on finit par banaliser.
Résultat : une routine s’installe et on n’a plus du tout envie de regarder. On perd l’attention, l’effet de surprises et du coup l’intérêt.
Le vrai levier n’est pas la répétition, c’est l’ajustement.
🎯 Chaque moment de vie d’entreprise appelle un langage différent :
Une annonce stratégique peut nécessiter un format sobre, direct.
Un retour d’expérience métier gagne à être incarné, immersif.
Un onboarding mérite une touche narrative et un ton humain.
Et cela, sans complexifier la production : il ne s’agit pas de faire “plus”, mais de faire plus juste.
🎥 Chez Witty, on travaille souvent à créer une “palette de formats” pour chaque client : ➤ capsule dirigeant·e, ➤ journal d’équipe, ➤ micro-portrait métier, ➤ zoom coulisses, ➤ teaser projet, etc.
Cette diversité permet non seulement de renouveler l’attention, mais aussi d’aligner la forme au fond. Et c’est cet alignement, subtile mais puissant, qui donne de la force au message.
👉 Le bon réflexe : posez-vous la question à chaque vidéo : “Est-ce que ce format sert vraiment le message et le moment ?” Et pour vous faciliter la vie, construisez une petite bibliothèque de formats types, adaptés aux différents moments de vie interne et jouez avec !
Erreur #5 – Oublier de mesurer l’impact
C’est une erreur fréquente, et pourtant cruciale : on produit une vidéo, on la diffuse puis on passe à autre chose. Le souci c’est que sans retour, sans indicateur, sans feedback, on ne sait pas ce qui fonctionne réellement ?
Et pourtant, mesurer n’est pas un luxe réservé au marketing. C’est un outil de pilotage intelligent pour toute stratégie de communication interne.
La vidéo, par sa nature même, permet de capter des signaux multiples, quantitatifs et qualitatifs, encore faut-il les regarder. Voici quelques indicateurs clés à observer (et à contextualiser) :
Nombre de vues → Qui a vu ? À quel moment ? Sur quel canal ?
Durée moyenne de visionnage → Où décroche-t-on ?
Réactions à chaud → Émojis, commentaires, partages internes
Feedback terrain → Ce que les managers remontent, ce qui se dit dans les réunions ou les échanges informels
Réutilisation → Est-ce que la vidéo vit ailleurs ? Est-elle rediffusée ? Citée ?
Et au-delà des chiffres, l’impact se mesure aussi dans les micro-signaux : – Une équipe qui relance une idée évoquée en vidéo. – Un manager qui réutilise une tournure ou une image dans un brief. – Une phrase qui devient un repère collectif.
Et ça, ça n’a pas de prix !
🎥 Chez Witty, on aime dire que la vidéo “réussie”, ce n’est pas celle qui a fait le buzz, c’est celle qui a changé un petit quelque chose dans le quotidien des équipes.
👉 Le bon réflexe : intégrez 2 ou 3 indicateurs simples dès le début, et surtout, soyez attentifs aux micro-signes, ils sont souvent plus révélateurs que n’importe quel KPI.
Soyez juste !
Faire de la vidéo en communication interne, ce n’est pas cocher une case. C’est choisir de créer du lien autrement, avec attention, intention et justesse.
Pour cela, éviter les erreurs classiques permet de gagner en efficacité sans perdre en humanité. Une vidéo réussie ne doit pas avoir comme priorité n°1 d’être belle, elle doit avant tout créer du lien. Celui-ci est vital et ne tient pas à la qualité d’image ou au niveau de production.
Il tient à autre chose : la pertinence du message, l’alignement avec les équipes, la cohérence dans la durée. Elle doit avant tout être utile, claire et engageante.
👉 Alors, la prochaine fois que vous préparez une vidéo interne, souvenez-vous :
Parlez avec sincérité, pas pour impressionner
Adressez-vous à quelqu’un, pas à tout le monde
Créez un moment de diffusion, pas un simple envoi
Variez vos formats, ne vous enfermez pas dans ce qui est acquis
Et surtout… écoutez ce que ça produit au sein de vos équipes
Ainsi vous posez les bases d’une vidéo qui soutient la culture, accompagne les transitions, et donne un visage à l’intention managériale. Bref une vidéo qui sert vraiment.
😉 Et vous ? Quelle est l’erreur que vous avez déjà rencontrée ou évitée de justesse ?
➡️ Des contenus utiles, inspirés et visuels pour la com interne.
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